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Les Jeux olympiques, que ce soit à travers leur cérémonie d’ouverture, l’ambiance qui règne en France ou certains de leurs à-côtés, ne cessent de nourrir les commentaires internationaux, dans les médias, au sein des hautes sphères politiques, mais aussi dans tous les cafés et restaurants de la planète. L’occasion d’un tour d’horizon mondial des louanges, des critiques et des cancans.
En Allemagne, la presse reste frappée par « l’extase collective qui règne à Paris », comme l’a titré, samedi 3 août, la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Impressionné par la « frénésie patriotique » qui a accompagné les exploits d’un Léon Marchand ou d’un Félix Lebrun, le grand quotidien allemand de centre droit observe que « la joie exprimée par cette France prise de passion pour les JO a même fait capituler les défaitistes de droite qui, encore récemment, prédisaient le chaos dans les transports, de gros problèmes de sécurité et des défaites en série pour les athlètes français ».
« Comme pendant l’été du Mondial de foot 1998, le pessimisme n’est soudain plus de mise dans le débat public », poursuit la FAZ, qui prévoit toutefois des lendemains qui déchantent : « L’euphorie suscitée par la Coupe du monde de 1998 a été suivie dans les urnes par la qualification de Jean-Marie Le Pen [alors président du Front national] au second tour de la présidentielle de 2002. » Le succès des Jeux est observé avec d’autant plus d’intérêt que l’Allemagne, fin juillet, a annoncé qu’elle était candidate à l’organisation des JO de 2040 pour marquer le 50e anniversaire de sa réunification.
Dans cette perspective, la France « montre comment cela peut fonctionner », titre lundi 5 août, le groupe de presse RND, pour qui « Paris a démontré combien le sport peut s’intégrer magnifiquement dans une métropole », estimant que la capitale française « est synonyme de nouveaux Jeux olympiques, où d’énormes sommes d’argent ne sont plus dépensées pour construire des stades de compétition qui pourrissent une fois les Jeux terminés ».
Aux Etats-Unis, The New York Times note aussi que « chacun des exploits de Léon Marchand à la natation est salué par un délire incontrôlé, non seulement à l’intérieur de Paris La Défense Arena, mais dans toute la ville. Le tumulte du stade des Invalides, où se déroulent les épreuves de tir à l’arc, pourrait réveiller Napoléon ».
« Cela a pu surprendre les Parisiens eux-mêmes. Les semaines et les mois qui ont précédé les Jeux ont été marqués par un flot continu de plaintes et d’inquiétudes », poursuit le quotidien qui remarque que « cet air de fatalisme rancunier et de désintérêt s’est évaporé presque aussitôt que [le judoka] Teddy Riner et [l’ancienne athlète] Marie-José Perec ont allumé la flamme qui a soulevé la vasque olympique dans l’enceinte des Tuileries. La pluie qui s’était abattue durant la cérémonie d’ouverture a cessé et Paris est redevenue une ville de fête ».
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